Pourquoi cette transparence est décisive pour la viticulture de demain
Dans un contexte de crise structurelle du secteur (surproduction, pression réglementaire, défis climatiques et concurrentiels), chaque euro prélevé à la base doit être utilisé avec une capacité de justification, de restitution et d’impact évident.
La transparence des budgets des interprofessions n’est ni une revendication accessoire, ni une question technique réservée aux experts : elle conditionne la confiance, la capacité de mobilisation, l’équité entre les membres et, in fine, la survie même de la filière.
Plus la vigilance collective progresse, plus les dérives deviennent difficiles. Exiger cette transparence n’est pas une posture de contestation, mais une démarche de responsabilité partagée. C’est aussi une condition pour que chacun puisse agir en connaissance de cause et défendre, avec raison et fermeté, son outil de travail.
Dans un paysage viticole où chaque exploitation doit défendre sa place, il est vital d’obtenir, enfin, la visibilité réelle sur la manière dont nos contributions sont employées. Ce n’est qu’à cette condition que la filière pourra retrouver la confiance de l’ensemble de ses acteurs et faire bloc face aux prochains défis.